Deux personnes ont tragiquement perdu la vie le 02 août à Ibi village, entité située à 140 km du centre de Kinshasa, dans la commune de Maluku. Cette attaque meurtrière a été perpétrée par les membres de la milice « Mobondo ». Ce mouvement est né des tensions persistantes entre les communautés Teke et Yaka. Les victimes privilégiées de cette milice sont les membres de la communauté Teke.
Un village situé à 140 km de Kinshasa a été le théâtre d’une attaque meurtrière perpétrée par les membres de la milice “Mobondo” le 2 août. Cette attaque est la dernière d’une série d’incidents violents qui ont secoué la région depuis plusieurs mois.
Les miliciens Mobondo, qui sont issus de la communauté Yaka, ont ciblé les habitants de la communauté Teke. Ils ont pillé des biens et ont tué deux personnes, dont un homme originaire de l’Équateur et marié à une Muteke.
Le gouvernement congolais a déployé la garde républicaine pour rétablir l’ordre, mais les violences continuent. Le conflit entre les communautés Teke et Yaka a débuté l’année dernière dans la province de Mai-Ndombe et s’est rapproché dangereusement de la capitale. Les insurgés Yaka attaquent désormais les villages de la commune de Maluku à Kinshasa, ciblant spécifiquement les membres de la communauté Teke.
Cette situation préoccupante affecte non seulement les populations locales, mais également les agriculteurs, mettant en péril la stabilité et la sécurité alimentaire dans la région. La résolution de ces tensions reste un défi majeur pour les autorités congolaises.
Josué Mutanava à Goma