Depuis le weekend dernier, le service de l’économie s’en va en guerre contre la hausse du prix d’un kilogramme de la viande de boeuf en ville de Beni au Nord-Kivu. Un kilogramme est passé de 14 000 Francs à 16 000 FC dans les boucheries.
Le président de la corporation des bouches du grand Nord-kivu, Joseph Dibwesa Kimbeni justifie cette hausse du prix d’un kilogramme de la viande de bœuf par la multiplicité des taxes à la frontière Congolo-ougandaise.
A l’en croire, plusieurs services étatiques congolais tracassent la population à la frontière de Kasindi Lubriha lors de la traversée des vaches en provenance de l’Ouganda, ce qui occasionne la rareté des bovins dans le grand Nord-kivu.
» A ma grande surprise, les vaches en destination de Bunia et ailleurs traversent librement mais celles qui viennent à Beni sont toujours bloquées. On nous demande de transporter les vaches dans le véhicule lors de la traversée en payant un certain montant pour chaque vache » a-t-il indiqué.
Par contre, le service urbain de l’économie ville de Beni dénonce cette hausse du prix d’un kilogramme de boeuf.
Le chef intérimaire de ce service, Ismaël Kambale Amiri maintient le prix de 14 000 FC au lieu de 16000 FC.
D’après lui, le prix appliqué doit être conforme à la structure de prix approuvé par le service de l’économie.
Il appelle les bouchers à respecter le prix de « 14 000 FC » pour le kilogramme de boeuf car » pour ne pas tombé dans la pratique du prix illicite » a-t-il souligné.
» Les bouchers doivent respecter le prix reconnu par le service de l’économie s’ils constatent les éléments pouvant permettre la modification du prix, ils doivent respecter la procédure qui est d’introduire une nouvelle structure de prix en y annexant les soubassement qui seront exploités et approuvés, si C’est conforme, par le service de l’économie, pour être appliqué sur terrain. Donc, dans cette logique, le service de l’économie reconnaît le prix de 14.000fc le kg de viande de bœuf » a insisté, monsieur Ismaël Kambale Amiri, chef intérimaire du service de l’économie.
Jonathan KATALIKO